
CAMILLE PERREAU
Scénographe de formation, Camille Perreau destine essentiellement ses spectacles à l’espace public ou aux lieux atypiques. Elle crée son premier spectacle en 2002 et se partage depuis entre ses propres projets de spectacles, d’installations et des projets visuels à l’échelle du paysage impliquant des habitants. Dans ses dernières créations, Camille s’adresse spécifiquement au jeune public avec Ciconia Ciconia et Okami et les quatre saisons du cerisier (résidence de création à Très Tôt Théâtre en 2019). Camille assure la direction artistique de l’Écume des Vents.
KARIN SERRES
Karin Serres est autrice, l’un des grands noms de la littérature théâtrale jeune public en France. Avec Très Tôt Théâtre elle a déjà mené plusieurs aventures artistiques autour de Bienvenue de Red Cardell & associés, mais aussi à l’occasion d’une résidence d’écriture menée au Guilvinec, à Douarnenez et à Plouguerneau et qui a donné naissance d’À la Renverse. Soucieuse d’ouvrir le théâtre et d’amener la fiction dans les interstices du réel, depuis plusieurs années elle travaille étroitement avec la compagnie Entre Chien et Loup sur des spectacles qui se déploient dans la rue ou dans la salle de classe.


STEVE MOREAU
Stève Moreau, est comédien. Il commence en 1999 à travailler pour la compagnie de Théâtre de rue Jo Bitume avec qui il mènera des tournées à travers l’Europe pendant 12 ans.
Ces années passées lui apportent une réelle adaptation à l’espace urbain qu’il met à profit de la Paperie – CNAR d’Angers où il assure la régie générale pendant quelques années. Stève est devenu un complice de la compagnie Entre Chien et loup avec qui il retrouve son métier de comédien dans Es-tu là ? et Okami et les quatre saisons du cerisier.
JEAN-CHRISTOPHE DÉSERT
Jean-Christophe Désert est compositeur de musique électroacoustique. Depuis 1987, il collabore étroitement avec la compagnie de danse contemporaine Hallet Eghayan pour laquelle il a signé la plupart des compositions musicales de ses ballets. Il rencontre Camille Perreau à l’occasion d’un projet à l’Abbaye de Noirlac où leur deux univers s’entrecroisent parfaitement. Très vite ils se promettent de travailler ensemble. L’Écume des Vents en est l’occasion.


VÉRONIQUE FARAVEL
Véronique Favarel est danseuse et chorégraphes. Dès l’enfance, elle découvre la danse classique et la danse contemporaine. Après quelques années au CNDC, elle danse durant une vingtaine d’années au sein de différentes compagnies de danse contemporaine. Elle chorégraphie trois pièces en solo et découvre la conduite d’ateliers pour des publics divers (scolaires, amateurs, enseignants). Depuis, elle continue de développer cette pratique, y compris dans les structures de la Petite Enfance. Pour ce projet, elle donnera corps à la danse rituelle de l’Écume des Vents et rencontrera l’ensemble des 15 groupes participants.
RÉGIS HUIBAN
Régis Huiban est musicien, accordéoniste. S’il commence d’abord sa carrière dans des bals musette il s’oriente plus tard vers la musique bretonne et vers le jazz à la fin des années 90. En parallèle de la scène où se marient jazz et traditionnel, Régis Huiban compose sa musique, enregistre plusieurs albums et crée son quartet qui tourne en France et à l’étranger. Pour le projet l’Écume des Vents, Régis sera le compositeur mais aussi le chef d’orchestre de nos accordéonistes amateurs, les Sonneurs de Vents.


BARTHÉLÉMY PÉRON & FANCH DODEUR DU COLLECTIF ExSitu
ExSitu croise recherche et créativité dans une quête sensible à la frontière entre arts et sciences. En empruntant à la science et au numérique ses outils ou méthodes, il s’agit non seulement d’en explorer la potentielle poésie mais aussi d’en questionner leurs usages et leur accessibilité. Suivant la conviction que «savoir» et «nature» sont des biens communs, ExSitu intègre au coeur de sa démarche les valeurs et contraintes de la culture du Libre. La fabrication des outils fait alors partie du processus de création, brouillant la distinction entre atelier et laboratoire, entre documentation et exposition. Dans le projet l’Écume des Vents, Fanch et Barth sont les artistes qui vont réaliser avec les enfants de l’école de Plogonnec plusieurs œuvres de plantes numériques qui circuleront ensuite dans les 15 groupes participants au projet.
EMMANUEL BOURGEAU et CORINNE BOURGEAU
Après avoir rejoint le grand chantier de construction du Batavia, Emmanuel enchaîne les réalisations. Il construit un manège, des figures de proue, des embarcations étonnantes et des animaux fantastiques… En 1999, il débute sa collaboration avec deux compagnies, Le Royal de Luxe et La Machine à Nantes. Et en 2019, avec sa femme Corinne, il fonde l’association Ligne 21 à Plogonnec dans le but de soutenir la création artistique sous toutes ses formes notamment par l’accueil d’artistes en résidence de création (hébergement, accompagnement et espaces de travail). Dans le projet, Emmanuel est le trouveur de solution qui aidera les poissons à s’envoler. Corinne chouchoutera de ses bons petits plats les artistes hébergés à Ligne 21.



JULIA CLOATRE et CAMILLE LEBRETON
Julia a 21 ans, est née et a toujours vécu dans le nord Finistère du côté de Brest. Camille a 20 ans et a grandi à Douarnenez. Toutes deux étudiantes en licence DN MADE (Diplôme National des Métiers d’Arts et du Design) mention design d’espaces, au lycée le Paraclet à Quimper, elles rejoignent le projet de l’Écume des Vents lors d’un appel à idée lancée autour de la signalétique destinée à la journée du 6 juin 2021. De janvier à juin 21, elles le poursuivront comme projet de fin d’étude afin de le réaliser entièrement.
CECILIA FERRARIO
Cecilia Ferrario est née à Milan, elle vit en Bretagne et en 2002, crée la compagnie « è pericoloso sporgersi ». À travers ses créations et actions de sensibilisation, elle mène un travail de ré-flexion autour du mouvement et de la place du corps dans la société. « Aux techniques et aux codes, mon travail oppose l’émancipation du corps, le poids de la chair, la fatigue du souffle, la puissance du contact. Il amène l’interprète dans une étude physique rigoureuse, enchaînée à l’écoulement de l’émotion, à l’espace relationnel et à celui des sentiments. Une danse sans danse qui exclut différentes façons de raconter. »

