Catégorie : Quimper – Ecole Kerjestin – classe de CM1
La journée du 4 juillet en images
C’était il y a deux mois, pour démarrer l’été nous avons tous ensemble fêté l’Écume des Vents. Pour la rentrée, voici les photos d’Emmanuelle Trompille et d’Emmanuel Bourgeau.
Dernier article de ce journal de bord de l’Écume des Vents, nous vous souhaitons à tous une belle année et un bon voyage au cœur de ces images.
clic sur les images pour les voir en grand 🙂
La signalétique du Grand Jour Dit
Camille et Julia, toutes deux étudiantes en licence DN MADE (Diplôme National des Métiers d’Arts et du Design) mention design d’espaces, au lycée le Paraclet à Quimper, ont rejoint le projet de l’Écume des Vents lors d’un appel à idée lancée autour de la signalétique destinée à la journée du 4 juillet 2021.
Après les maquettes, les devis, les achats, elles démarrent la réalisation dans l’atelier d’Oliver Droux, régisseur général du projet.
Atelier son École Kerjestin
Comme un poisson dans l’eau !
C’est probablement l’atelier dont on vous a le plus parlé et certainement celui que les enfants attendaient le plus ! L’atelier décoration de Koï Nobori a fait fureur chez les enfants de l’Écume des Vents, trop heureux de pouvoir faire voler des poissons.
Comme nous vous l’avons expliqué dans différents articles, pour le retour de l’Écume des Vents, cette fête qui avait disparu depuis quelques années, les enfants ont créé un banc de poissons volants en toile spi qui pourrait inviter les vrais poissons de l’océan à sortir de l’eau pour voler au dessus de la Pointe de Raz. Sait-on jamais, si après tant d’années ils ne savaient plus comment faire…
La création de ces poissons s’est déroulée en deux temps : un premier en février afin de colorier la face A du poisson. Après une longue réflexion sur la forme du poisson, les couleurs et les motifs à choisir, les enfants se sont attelés à la peinture. Le second temps s’est déroulé en mars, lorsqu’il a fallu réaliser la face B du poisson !
Au fil de ces ateliers hauts en couleurs, nous avons réalisé des articles et pris des photos toutes plus belles les unes que les autres afin de vous montrer les créations des enfants. Mais tout le monde s’accordait pour dire que l’atelier Koï Nobori se vit plus qu’il ne se raconte. Il est impossible pour nous de vous décrire la concentration intense des enfants pour choisir le motif parfait, la couleur adéquate ou encore la fierté dans leur yeux lorsque le poisson est terminé.
Encore une fois, il a fallu faire appel à un professionnel de l’image pour vous permettre de plonger avec nous dans ce banc de poissons colorés ! Bertrand est venu passer une journée entière dans l’école des Trois Pommiers de Peumerit, avec Camille Perreau, le cerveau de l’atelier Koï Nobori !
Aujourd’hui, nous vous invitons à Peumerit, pour vivre un atelier poisson et découvrir en avant-première les poissons de certains élèves, grâce à la seconde capsule vidéo de Bertrand Guerry intitulé : « Quand les poissons s’envolent ».
Bon plongeon dans l’Écume des Vents !
La signalétique de Camille et Julia
Camille et Julia, toutes les deux élèves en licence DN MADE (Diplôme National des Métiers d’Arts et du Design) mention design d’espaces, au lycée le Paraclet à Quimper nous préparent depuis déjà plusieurs mois toute la signalétique qui permettra aux spectateurs de circuler sereinement sur la Pointe du Raz lors du Grand Jour Dit, le 4 juillet prochain.
Camille et Julia nous ont présenté leur projet de plan qui sera donné à chaque visiteur pour qu’il puisse s’orienter. Leur participation à l’Ecume des Vents nous est précieuse et validera aussi leur année de formation.
Choix du format, des couleurs, de la typo, du graphisme, elles travaillent à toutes le étapes, de la conception à l’impression en lien avec l’Imprimerie Cloître.
Elles sont accompagnées dans ce processus par l’équipe artistique et technique de l’Ecume des Vents.
Dansez chez vous ! Danser chez soi !
Ce sont les vacances alors que nous pensions être avec vous tous pour continuer à développer nos multiples projets de l’Écume des Vents.
Mais qu’à cela ne tienne, on se retrouve en mai, et là on fera ce qu’il nous plait 🙂
Si pendant ces vacances vous avez envie de danser et d’apprendre à vos parents, frères, sœurs, cousins, cousines, nounous, grands-parents la chorégraphie de l’Écume des Vents, c’est possible !
Véronique vous a préparé un petit mémo et si vous voulez être guidés par sa voix c’est ici.
MEMENTO de la DANSE de L’ECUME des VENTS
1) « Moi, pour Vous » (x2) / Vent sucré- Vent salé /
Signaux sur place – Signaux + ¼ tour / Planète Terre
2) « Plie tends (x2) Guetteur » (x2) / Vent sucré- Vent salé /
Signaux sur place – Signaux + ¼ tour / Planète Terre
3) Les Poissons (x2) / Le Cormoran sur place – se déplace (x2) / Toucher la Terre- Ecouter la Terre- Sentir le parfum de la Lande- Pointer son Etoile dans le ciel / Planète Terre
4) Les quatre Saisons (x2) / Le Cormoran sur place – se déplace (x2) / Toucher la Terre- Ecouter la Terre- S’allonger sur la Terre-
Pointer son Etoile dans le ciel / Petite boule- accroupi- debout
5) La Farandole
6) Balance les bras pliés +marche / cercle du ballon (x2) / avance
de 4 pas en tournant – rembobine (cette partie est répétée 3 fois)
7) Se Bercer (x16)
8) Balance les bras pliés + marche / cercle du ballon (x2) / avance
de 4 pas en tournant – rembobine
9) Se bercer …….. chanter
Mission Koï Nobori : accomplie !
Le vendredi 26 mars signait la fin de deux semaines de création et de coloriage pour les enfants de l’Écume des Vents. Une partie de l’équipe a continué d’arpenter les routes du Finistère afin de terminer les poissons Koï Nobori avec tous les enfants du projet.
Souvenez-vous, en février, lors de la venue de l’équipe artistique en Finistère, les enfants ont découvert qu’ils allaient pouvoir faire voler des poissons. En effet, la légende de l’Écume des Vents raconte que poussé par les vents salés de la mer, tous les poissons et tous les étages de l’océan jaillissaient des fonds marins pour venir se rassembler dans les airs, au-dessus de la lande et des enfants.
Cette année, c’est le grand retour de la fête de l’Écume des Vents et après une si longue pause, les enfants se sont inquiétés : « et si les poissons ne savaient plus voler ? s’ils ne se souvenaient pas où aller en sortant de l’eau ? ».
Nous avons donc décidé de créer un banc de poissons volant, pour inviter les vrais poissons de l’océan à venir voler au dessus de la Pointe du Raz. Mais avant de les faire voler lors du Grand Jour Dit, il fallait bien les décorer. Si le mois de février était consacré à la face A, celui de mars était dédié à la face B.
La consigne était la suivante : le deuxième coté du poisson doit être identique au premier côté. Certains enfants ont pris cette règle très à la lettre, jusqu’à mesurer au millimètre près les éléments de leur poisson ! Pour ce qui est des couleurs, lors du premier atelier, nous avions demandé aux enfants de noter les codes couleurs des stylos-peinture, ainsi nous avons pu facilement retrouver les couleurs utilisées.
Maintenant que tous les Koï Nobori sont décorés des deux côtés, il ne nous reste plus qu’à les accrocher pour les faire voler au-dessus de la lande lors du Grand Jour Dit.
Comme vous pouvez le voir sur la photo à gauche, toutes les couleurs portent un numéro qui nous permet de les identifier facilement et pouvoir dire « avec le jaune 006, il vaut mieux mettre un orange 085 ! ».
Normalement, l’attribution des stylos revient toujours à un membre de l’équipe de l’Écume des Vents. Nous connaissons les numéros des couleurs par cœur et nous sommes devenus des professionnels pour indiquer quel vert va le mieux avec le jaune 006 ! Cependant, pendant le dernier atelier Koï Nobori, à Plogoff, la sollicitation des enfants pour « tenir le magasin de feutres » était telle de la part des enfants que nous n’avons pas pu refuser de déléguer cette tâche. Les enfants s’en sont donné à cœur joie pour chercher les bonnes couleurs et distribuer les stylos à tout và !
En exclusivité pour vous : Malo, le nouveau « marchand » de stylo en pleine réflexion pour trouver la couleur parfaite !
Le voyage de la plante nomade
Comme nous vous l’avions expliqué dans un article précédent, les 15 groupes participant à l’Écume des Vents vont accueillir au sein de leur classe une plante un petit peu particulière : la plante nomade.
Mais qu’est-ce qu’elle peut bien avoir de si particulier cette plante ? Figurez-vous qu’elle parle !
Rappelez-vous : début janvier, on vous racontait la première semaine de résidence du collectif ExSitu au sein de l’école de Plogonnec pendant laquelle Fanch & Barth ont testé toute une série de capteurs permettant de voir et d’entendre les réactions des végétaux à la lumière, la chaleur, aux variations de CO2, … À la fin de cette semaine de résidence, avec la complicité des élèves et de Jean-Christophe Désert, le langage de la plante a été traduit en bruitages et en sons faits maison qui permettent alors à la plante de… parler !
Et puis, fin janvier, on vous laissait entendre qu’avec l’aide de l’association CACTUS, cette plante nomade allait pouvoir traverser tout le Finistère, sans vous donner plus d’explication.
Nous voilà début mars, le lundi 08 précisément, et c’est le début du voyage de la plante, ou plutôt DES plantes. Trois plantes vont circuler à travers tout le Finistère, de Morlaix jusqu’à Penmarc’h en passant par Plogoff, Quimper ou encore Scaër. Les enfants de l’Écume des Vents vont alors pouvoir expérimenter la vie d’une plante pendant un dizaine de jours.
Le kit de la plante nomade se compose de 3 boîtes : une boite avec les capteurs, une boite avec l’audio et une boite que l’on appelle « le cerveau » qui est un petit ordinateur qui permet de récupérer toutes les informations des capteurs. Et bien sûr, de la plante !
• 1 – les enceintes qui diffusent tous les mots doux de la plante • 2 – les capteurs qui permettent d’enregistrer tout ce que ressent la plante • 3 – « le cerveau » qui enregistre la totalité des informations fournies par les capteurs
Le vendredi 05 mars, Fanch & Barth sont descendus de Nantes pour venir faire une petite formation aux bénévoles de CACTUS. Allumer la plante et connecter les capteurs, c’est tout un processus et il y a un ordre précis à respecter !
Nos deux artistes-chercheurs ont fourni un « kit médiation » qui servira aussi bien aux bénévoles de CACTUS pour l’installation qu’aux institutrices de l’Écume des Vents pour apprivoiser la plante. Un petit livre d’or a également été placé dans chaque plante afin que les enfants puissent raconter la cohabitation avec ce drôle d’être vivant.
Tout le monde est très attentif à l’explication de Fanch & Barth !