Les élèves de Plonevez-du-Faou à la Pointe du Raz

C’est au tour des élèves de l’école Saint Antoine de faire leur visite à la Pointe du Raz. Ils ont rendez-vous avec Antoine, le guide médiateur du site et surtout ils ont un message pour lui de la part de Ciconia-Ciconia : une plume blanche. Une visite idéale sous un beau ciel et surtout avec le paysage pour eux tout seul.

« La Pointe du Raz en janvier c’est génial, on a la terre, la mer et le ciel rien que pour nous. »

Une visite peu commune les attendait, car non seulement ils sont maintenant incollables sur tout ce que l’on peut trouver ou non sur cet éperon rocheux, mais en plus Antoine les sachant dignes de confiance (grâce à la plume), leur a donné une petite bouteille contenant la légende de l’Écume des Vents…

Ils ont accepté la mission et les voilà lancés dans l’aventure pour faire revivre l’Écume des Vents.

Ils ont aussi vécu cette journée accompagnés par la caméra de Bertrand Guerry, le réalisateur qui prépare un documentaire sur ce projet au long cours.

ExSiTu dans Le Télégramme

Article du 14 janvier 2021.

Allier art et sciences. C’est la prouesse qu’a réalisée le collectif de plasticiens ExSitu, en résidence à l’école Jean-Marie-Autret, avec l’aide des élèves.

De la botanique à l’informatique, un sujet original et passionnant qui a conquis les élèves de l’école Jean-Marie-Autret.

Le collectif ExSitu était en résidence de création en milieu scolaire, la semaine dernière, à l’école Jean-Marie-Autret de Saint-Albin, à Plogonnec. Initiée par Très Tôt Théâtre, cette résidence a été organisée dans le cadre de « L’Écume des vents », un projet participatif dans le Finistère.

Lors de cette semaine, les élèves de CE2-CM1-CM2 ont accueilli le laboratoire du collectif de plasticiens ExSitu, Fanch Dodeur et Barthélemy Péron. Ces deux artistes-chercheurs créent des œuvres entre art et sciences afin de donner une autre vision à notre environnement (https://exsitu.xyz/).

Une exposition nomade

L’objectif de cette rencontre était de créer, avec les élèves, une œuvre d’art vivante associant une plante et un dispositif de capteurs et d’électrodes en capacité de mesurer les réactions du végétal à la lumière, à l’air ainsi qu’à l’ambiance des lieux. Les réactions ont ensuite été traduites en sons et en bruitages.

Les plantes étudiées feront aussi l’objet d’une exposition nomade qui partira en tournée, dans le Finistère, dans les quinze groupes participant à « L’Écume des vents » entre mars et mai 2021.

Le collectif ExSitu sera de retour du 25 au 29 janvier dans la commune. La rencontre avec les artistes se fera certainement à l’école Jean-Marie-Autret avec le soutien d’Emmanuel Bourgeau, de l’association Ligne 21, située à Plogonnec, afin de parachever son travail.

Pratique

 

L’Écume des Vents, site. https://www.tres-tot-theatre.com/lecume-des-vents-projet-participatif-en-finistere/

Rencontre avec Pierre Mollo, le compagnon du plancton !

Ce mardi 14 janvier, les élèves de la classe de CM1 – CM2 de l’école Thomas Donnard de Penmarc’h ont rencontré pour la première fois leur passionné-passionnant attitré : Pierre Mollo, un enseignant-chercheur spécialiste du plancton.

Né en 1948 à Port-Louis, Pierre Mollo a toujours vécu au milieu des poissons mais surtout au rythme de la pêche. Fasciné, il se rêvait pêcheur.

Autodidacte animé par une curiosité enfantine, Pierre Mollo raconte son parcours atypique. Du Japon à Océanopolis à Brest, en passant par Guérande, le compagnon du plancton a rythmé son intervention d’anecdotes insolites et croustillantes.

 

Il est venu ce mardi rencontrer les élèves de Penmarc’h pour leur apporter son expertise sur un micro-organisme trop souvent oublié et pourtant essentiel dans notre écosystème : le plancton.

Au fil de cet après-midi, les élèves ont découvert les différentes familles de plancton, les techniques de culture du phytoplancton, les ustensiles de pêches de ce micro-organisme mais surtout son rôle plus qu’important dans le développement de notre planète. Selon Pierre Mollo, bien comprendre le plancton c’est protéger l’océan et prédire l’avenir.

Passionné par les enfants et leur curiosité, le compagnon du plancton affirme que ces derniers sont l’avenir de notre planète. C’est pourquoi il a clôturé cette première rencontre par un conseil très avisé auprès des enfants : « Restez curieux toute votre vie ».

Pierre Mollo reviendra voir les enfants de Penmarc’h encore deux fois, et maintenant que la théorie est passée : place à la pratique ! Rendez-vous le 11 février pour la suite des aventures du plancton.

Bonus ! Bertrand Guerry, notre vidéaste est venu filmer la rencontre et en a profité pour faire un plan des enfants face au port de Penmarc’h.

Koïnoboris en devenir

Ça turbine fort du côté de la Bourgogne… Sara coupe et coud les 400 futurs poissons volants, Marie-Madeleine découpe des formes en kraft à mettre dans les poissons pour éviter que la peinture des feutres que les enfants vont utiliser ne traverse et Camille trie et remplit un total de 450 feutres de tailles différentes. 50 couleurs à disposition des enfants, de quoi faire un beau camaïeu de couleurs dans le ciel le 6 juin.

Premiers ateliers poissons tout début février, YOUPI

Tempête sous crâne sur le net

Réunion en visio avec Jean-Christophe, Stève et Camille pour peaufiner les ateliers qui seront menés avec chaque groupe. 3 h de grosse cogitation… des enfants nuages, des coquilles de noix qui chantent, un mobile des fonds marins et un nouvel alphabet hiéroglyphique ! On va bien s’amuser… les enfants aussi j’espère 🙂

Fanch et Barth nous racontent leur résidence #1

Franch et Barth du collectif Ex Situ préparent une exposition itinérante qui fera escale chez tous les groupes dès le mois de mars, voici leurs temps de résidences avec la classe de CE2/CM1/CM2 de l’école Jean-Marie Autret à Plogonnec, puis à Ligne 21 raconté avec leurs mots :

Lundi 4 janvier 2021 – C’est la rentrée à l’école Jean-Marie Autret de Saint Albin et les CE2/CM1/CM2 de Sarah Cosquer viennent de retrouver leur classe. Nous toquons à la porte, accompagnés par Jean-Louis de TTT, pour une première rencontre qui lance officiellement cette semaine de résidence. Les enfants savent déjà qui nous sommes (“Facile, Fanch et Barth c’est ceux qui ont un bonnet !”), et nous essayons d’imaginer les frimousses qui se cachent derrières les carrés de tissus.

Pour commencer, nous relisons ensemble les courriers échangés avant Noël pour repréciser les raisons de notre présence à Saint Albin. L’histoire est simple : depuis que nous avons appris que Ciconia Ciconia s’est égarée à l’école, nous pensons qu’un vent sucré souffle dans les parages. Nous allons donc construire avec l’aide des enfants, une machine permettant de mesurer ce phénomène, dans la suite de nos recherches artistiques sur les plantes, l’atmosphère et les éléments… Mais c’est déjà l’heure de la récréation, et pour nous d’aller installer notre atelier dans la salle de motricité. Quelques tables et chaises, une rallonge, une connexion internet, c’est tout ce qu’il nous faut pour déployer les différents prototypes que nous avons dans nos valises.

A la fin de la récréation de l’après-midi les enfants viennent jeter un œil curieux à notre installation, avant de nous retrouver en classe pour présenter, vidéos à l’appui, notre parcours d’artistes-chercheurs-voyageurs et tout particulièrement les expériences déjà réalisées avec des plantes. Les yeux s’écarquillent au-dessus des masques, les questions fusent ! Mais la journée se termine déjà…

Mardi 5 janvier 2021 – Répartis en trois groupes de huit, les enfants passent dans notre atelier pour une séance d’expérimentation avec les capteurs que nous utilisons. Le programme est chargé ! Il s’agit tout d’abord de tester les différentes plantes qu’ils nous ont apportées, en fixant deux électrodes sur leurs feuilles pour écouter les variations de leurs métabolismes. Et ensuite d’écouter et observer les variations de C02, d’humidité, de température, des couleurs de la lumière, en déplaçant les capteurs à l’extérieur de la salle.

Beaucoup d’informations et de notions abordées en un temps très court.. Mais l’essentiel parait compris : Les capteurs produisent des données que nous interprétons ensuite en direct, de manière visuelle et/ou sonore. Il n’en faut pas plus pour introduire la mission de la fin de semaine ; que les élèves produisent eux-mêmes des enregistrements sonores qui serviront à sonifier les différents paramètres mesurés. Quel son peut faire une plante ? Que peut-on lui faire dire ? Comment faire entendre le taux de C02, l’humidité de l’air, la température ? On se revoit jeudi pour trouver des réponses !

Mercredi 6 janvier 2021 – Pas d’école aujourd’hui, la journée est consacrée à la préparation de l’atelier de Jean-Christophe le lendemain, et pour Barth à un point avec Manu sur la construction des boîtes.

Jeudi 7 janvier 2021 – Jean-Christophe prend la main. Les trois groupes d’élèves se succèdent dans notre atelier, transformé pour l’occasion en studio de prise de son, avec pour mission de produire différents enregistrements pour sonifier les paramètres des capteurs. Les accessoires ne manquent pas dans la salle de motricité, et les enfants sont vites à l’aise avec le protocole d’enregistrement. Un volontaire manipule seul devant le micro, les autres sont à la régie, “Silence ! Ça tourne !”.

Fanch et Barth font un saut à Ligne 21 pour avancer sur les boîtes et bricoler un peu sans perturber les prises de sons. Et c’est déjà la fin de journée, avec un petit bilan en classe entière qui reflète l’enthousiasme collectif des enfants ! La soirée, et une partie de la nuit pour Fanch, sont consacrées à l’édition et au formatage des pistes audio pour les intégrer au prototype…

Vendredi 8 janvier 2021 – Les élèves se rassemblent dans notre atelier pour une démonstration du dispositif avec les sons enregistrés par eux la veille. Chaque paramètre est écouté attentivement, et le verdict est sans appel : il faut retoucher et compléter certaines choses. Après la pause déjeuner, un des groupes revient donc avec Jean-Christophe pour refaire quelques enregistrements. La fin de l’après-midi ne laisse pas assez de temps pour atteindre notre objectif, le prototype que nous allons laisser en classe n’assurera pas de sonification, mais il va nous permettre de valider l’enregistrement des données sur deux semaines.

C’est déjà l’heure du bilan de la semaine en classe entière, le temps d’écouter rapidement les derniers enregistrements. Nous découvrons alors avec beaucoup d’émotion les cadeaux et messages que les enfants nous ont préparés, et surtout, le temps d’un verre de grenadine, une éclipse de bouches et de nez qui avaient oublié d’exister depuis le début de la semaine ! Incroyable découverte !!!

Rendez-vous dans quinze jours à Ligne 21 pour la suite de l’aventure et les finitions du prototype final !

 

Ateliers danse avec Véronique

Cette première rencontre avec les classes s’est très bien passée 🙂 !

Voici un petit récapitulatif de ce que nous avons fait :

Petit échauffement corporel : on a commencé par des auto-massages (frotter, tapoter différentes parties du corps) enchaîné par un réveil articulaire (plier, déplier, faire tourner les articulations) 🙂

Puis la classe marchait librement sur toute la surface délimitée par les tapis (contrainte : éviter de se bousculer ou de se parler, occuper toute la surface des tapis), s’arrêtait quand le tambour s’arrêtait. Au son de la lame, on « fondait » lentement vers le sol, puis on remontait lentement debout.
Les élèves ont expérimenté plein de façons différentes de s’appuyer au sol (parties du corps en contact avec le sol différentes = formes différentes).

Les élèves ont exploré le mouvement du vent sucré de la terre (plus doux) et le mouvement puissant du vent salé de la mer. Chaque élève a défini deux mouvements différents. Ces deux mouvements alternaient, entrecoupés d’une marche de 4 pas. Puis chaque élève a exploré et trouvé la traduction gestuelle de : « Moi, pour vous, je vais danser une danse très ancienne, la danse de la Terre et de la Mer. »

Les élèves ont également exploré des signaux, les signaux que pouvaient envoyer, il y a très longtemps, « les enfants guetteurs ». Chacun.e doit trouver et mémoriser 4 signaux différents, il/elle pourra les dessiner pour les mémoriser et pourra préciser le sens de chaque signal.

Nous avons aussi écouté « Begarraz », la musique composée par Régis Huiban, qui sera interprétée par tout un groupe d’accordéonistes lors de la fête. Nous avons dansé ensemble sur le début de la musique, commencé à enchaîner les différents éléments.

La suite lors des ateliers suivants…

Véronique

Photos prises lors des séances à Plogoff.

 

ExSiTu à PloGonNec :)


1ERE BULLE D’AIR DE LA RENTRÉE : UN BON BOL DE CHLOROPHYLLE !
Plantes sur écoute à Plogonnec. 😉

Les CE2-CM1-CM2 de l’école Jean-Marie Autret à Plogonnec (29) ont accueilli pendant une semaine le labo du collectif ExSitu, Fanch Dodeur et Barthélemy Péron, deux artistes-chercheurs plasticiens qui créent des œuvres entre poésie et science et nous font voir autrement notre environnement, la nature…
Avec la complicité des élèves et de leur maîtresse Sarah, ExSitu a testé toute une série de capteurs et d’électrodes sur des plantes (rapportées de la maison par les enfants) pour nous permettre de voir et d’entendre les réactions des végétaux à la lumière, à l’air, à l’ambiance des lieux… À la fin de la semaine, avec le renfort du créateur sonore Jean-Christophe Désert, les enfants ont traduit le langage des plantes en sons et en bruitages faits maison : sacré challenge !
ExSitu retrouvera les élèves fin janvier pour finaliser ce projet. À suivre donc…


 A suivre aussi, la semaine racontée par Fanch et Barth !

Les élèves de Morlaix et Plouezc’h à la Pointe du Raz

Les enfants du nord du département ont migré vers le Sud-Ouest et ont eu la chance de visiter le site de la Pointe du Raz sous un beau soleil ! Antoine leur a tout raconté, les rochers, le ville d’Ys et surtout il leur a donné une petite bouteille bien mystérieuse… Elle contient le légende le l’Écume des Vents et les invite à aller trouver leur Pass-Pass… Après la rencontre avec Ciconia en novembre, décidément il se passe des choses étranges dans le Finistère et seuls les enfants peuvent tout voir et tout comprendre 🙂